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4 juillet 2022 1 04 /07 /juillet /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2171) : DIMANCHE 3 JUILLET 2022

Dimanche 3  Juillet 2022 – Violents combats à Lyssytchansk, le Bélarus menace... le point sur la guerre en Ukraine

De violents combats ont fait rage samedi à Lyssytchansk, grande ville de l'est de l'Ukraine, au coeur de la bataille pour le contrôle du Donbass, tandis que le Bélarus a affirmé avoir abattu des missiles tirés depuis l'Ukraine et menace de riposter à l'avenir. Dans le Donbass, région industrielle de l'est de l'Ukraine, largement russophone, en partie contrôlée par les séparatistes prorusses depuis 2014 et dont Moscou vise la conquête, les informations en provenance de Lyssytchansk étaient contradictoires. "Les combats font rage (...) Heureusement, la ville n'est pas encerclée et est sous contrôle de l'armée ukrainienne", a assuré dans la journée à la télévision Rouslan Mouzytchouk, porte-parole de la Garde nationale de l'Ukraine.

Les séparatistes soutenus par Moscou, citée par l'agence de presse TASS, ont auparavant affirmé que la ville était "totalement encerclée". Lyssytchansk est la dernière grande ville à ne pas être aux mains des Russes dans la région de Lougansk, l'une des deux provinces du Donbass et "épicentre des combats", selon les mots samedi soir du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

La ville, qui comptait avant la guerre près de 100.000 habitants, est jumelle de celle de Severodonetsk, conquise la semaine dernière par Moscou après le retrait des forces ukrainiennes à l'issue de plusieurs semaines de bataille. Les deux villes sont séparées par la Donets, principal affluent du Don.

La prise de Lyssytchansk permettrait à l'armée russe d'avancer vers Sloviansk, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest, déjà sous le feu de l'artillerie russe, et Kramatorsk, autre grande ville du Donbass dont les habitants supportent le bruit quotidien des bombardements et des sirènes d'alerte.

Samedi matin, l'état-major général ukrainien avait affirmé avoir repoussé une offensive des Russes à quelques kilomètres à l'ouest de Lyssytchansk, alors que la veille, Volodymyr Zelensky reconnaissait que la situation demeurait "extrêmement difficile" sur place pour les forces ukrainiennes.

 

De lourdes pertes

A Sloviansk, qui subit depuis au moins une semaine des tirs de roquettes jour et nuit touchant des quartiers résidentiels, au moins quatre civils ont été tués et 12 blessés depuis vendredi matin, selon le gouverneur de la région de Donetsk, Pavlo Kyrylenko.

Un tir de roquettes a notamment touché des maisons habitées vendredi soir, provoquant la mort d'une femme qui était dans son jardin et blessant son mari, a raconté samedi un voisin à un journaliste de l’AFP en montrant les dégâts provoqués sur des bâtiments du quartier.

Le maire de la ville, Vadym Liakh, a accusé les forces russes d'avoir utilisé des armes à sous-munitions, interdites par des traités internationaux auxquels Moscou n'est pas partie.

A Drobropyllia, "il y a au moins deux morts et trois blessés", dont deux enfants de quatre et sept ans, dans des bombardements russes qui ont détruit plusieurs habitations, selon les autorités de la région de Donetsk.

Plus au nord, à Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, "la matinée [...] a été particulièrement agitée", a indiqué le gouverneur régional Oleg Sinegoubov, selon qui des missiles ont frappé un quartier de la ville sans faire de victimes.

 

"L'activité ennemie dans la région de Kharkiv s'intensifie", a estimé samedi soir le président ukrainien.

Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère de la Défense russe, a déclaré que l'armée de l'air russe avait frappé à Kharkiv l'usine de tracteurs locale abritant des troupes et du matériel militaire ukrainien.

D'une manière générale, a affirmé M. Konachenkov, "l'ennemi subit de lourdes pertes sur tous les fronts".

Sur le front sud, selon M. Konachenkov, l'armée russe a atteint avec des tirs d'artillerie ou des frappes aériennes 39 centres de commandement et deux dépôts de munitions près de Mykolaïv.

"Vers 4h30, les Russes ont commencé ont tiré à la roquette sur la ville. Suite à cette attaque, des sites industriels ont été endommagés", a indiqué le maire de la ville, Oleksandr Senkevitch, dans un message sur Telegram, précisant que "la majorité des missiles sont tombés en banlieue" avec une photo de dégâts semblant assez légers.

Vendredi soir, M. Zelensky a accusé Moscou d'utiliser la "terreur [...] délibérée", après des frappes sur Serguiïvka, au bord de la mer Noire sur "un grand immeuble" et "un complexe touristique". La localité est environ 80 km au sud-ouest d'Odessa dans le sud de l'Ukraine.

Selon les autorités militaires et civiles ukrainiennes, au moins 21 personnes ont été tuées, dont un adolescent de 12 ans et 38 ont été blessées dont cinq enfants.

 

2.610 localités sous occupation russe

Au Bélarus voisin, le président Alexandre Loukachenko a affirmé qu'"il y a environ trois jours, peut-être plus, on a essayé depuis l'Ukraine de frapper des cibles militaires au Bélarus". "Dieu soit loué, nos systèmes anti-aériens Pantsir ont intercepté tous les missiles tirés par les forces ukrainiennes", a-t-il ajouté, alimentant les spéculations d'une implication croissante de cet allié de Moscou dans le conflit avec l'Ukraine.

Depuis l'attaque du Kremlin contre l'Ukraine, le 24 février, le Bélarus a servi de base arrière aux forces russes.

"On nous provoque", a-t-il lancé, menaçant de riposter "instantanément" à toute frappe ennemie contre le territoire du Bélarus", un message visiblement destiné à Kiev et aux Occidentaux.

"Il y a moins d'un mois j'ai donné l'ordre à nos forces armées d'avoir dans le viseur, comme on dit maintenant, les centres de décisions dans vos capitales", a-t-il affirmé, évoquant les missiles promis par M. Poutine, ainsi que le système de lance-roquettes bélarusse Polonez.

Dans son allocution du soir, Volodymyr Zelensky a fait état de "2.610" villes et villages "sous occupation russe". Mais depuis le début de la guerre, le 24 février, l'armée ukranienne est "parvenue à en libérer 1.027", a-t-il assuré.

"Des centaines ont été complètement détruits par l'armée russe, et doivent être totalement reconstruits", a-t-il ajouté. La question de la reconstruction du pays sera au coeur de la Conférence de Lugano (Suisse) sur l'Ukraine, lundi et mardi.

"Il est non seulement nécessaire de reconstruire tout ce que les occupants ont détruit, mais aussi de poser de nouvelles fondations pour notre vie, pour une Ukraine, sûre, moderne (...), a-t-il avancé, conscient des "investissement colossaux" et des "réformes" nécessaires.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2171) : DIMANCHE 3 JUILLET 2022

Dimanche 3  Juillet 2022 – Dans une tribune, Coquerel dénonce des «rumeurs infondées» sur son comportement envers les femmes :

Le député LFI Eric Coquerel, élu jeudi 30 juin président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, dénonce dans une tribune au JDD dimanche des "rumeurs infondées" concernant son comportement envers les femmes.

"Je fais cette tribune pour affirmer que je n’ai jamais exercé une violence ou une contrainte physique ou psychique pour obtenir un rapport, ce qui caractérise la porte d’entrée d’un comportement délictuel dans le domaine des violences sexistes et sexuelles", écrit M. Coquerel dans le Journal du Dimanche , en se disant "obligé de prendre la parole pour la première fois".

Le comité contre les violences sexuelles de La France insoumise avait défendu jeudi le député Eric Coquerel, élu président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale , contre des "rumeurs sur son comportement avec les femmes", assurant n'avoir jamais reçu de signalement à son sujet.

"Plusieurs rédactions ont mené des enquêtes journalistiques", souligne le député, un très proche du dirigeant de LFI Jean-Luc Mélenchon : "Rien n’est jamais sorti faute d’avoir trouvé un témoignage pouvant s’apparenter à un comportement délictuel, a fortiori criminel. Cette rumeur a été pourtant relancée par une enquête sur le sexisme à LFI dans le journal Causette en septembre 2018. La journaliste évoque deux brefs témoignages anonymes à propos d’un député lui aussi anonyme coupable de 'dérapages, à la limite du harcèlement'. Je ne me suis pas inquiété outre-mesure sur le moment de cet article dont on disait qu’il me concernait, car il était visiblement bâclé".

 

Aucune plainte

Dès lors, écrit Eric Coquerel, "comment réagir à une rumeur qui n’est basée sur aucune plainte, aucun signalement à la cellule interne de LFI, malgré de fréquents appels et communiqués de LFI à pouvoir le faire, aucun témoignage public, aucun résultat d’enquête journalistique sérieuse en plus de cinq ans mais dont on explique que seul le silence de LFI et son refus de mener une enquête l’expliquerait ?"

Le député explique par ailleurs s'être senti contraint à s'exprimer, pour la première fois publiquement, par une intervention sur RTL cette semaine de l'auteure et militante Rokhaya Diallo. Cette dernière avait évoqué, sans plus de précisions, des "sources au sein de LFI" mettant en cause le comportement de M. Coquerel.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2171) : DIMANCHE 3 JUILLET 2022

Dimanche 3  Juillet 2022 – Australie : des pluies torrentielles forcent des milliers d'habitants à l'évacuation :

Des milliers d'habitants de Sydney ont été appelés dimanche par les autorités à évacuer leurs foyers, devant la menace des inondations à la périphérie de la plus grande métropole d'Australie, en proie à des pluies torrentielles. Les routes ont été bloquées et au moins 18 ordres d'évacuation sont en vigueur dans l'ouest de la ville, une zone touchée par de graves inondations en mars.

"Il s'agit d'une situation d'urgence menaçant des vies", a alerté Stephanie Cooke, ministre des Services d'urgence de l'État de Nouvelle-Galles du Sud, dont Sydney est la capitale. L'Australie est particulièrement éprouvée par le changement climatique, régulièrement frappée par des sécheresses, des feux de forêt dévastateurs, sans compter des inondations répétées et de plus en plus intenses.

Avec de nouvelles intempéries attendues dans les jours à venir, Mme Cooke a décrit une "situation qui évolue rapidement" et a prévenu que les gens devaient être "prêts à évacuer" les lieux instamment. Le barrage de Warragamba a commencé à déborder aux premières heures dimanche matin, a-t-elle dit, bien avant les prévisions des autorités.

 

La ville de Camden est déjà inondée

A Camden, une banlieue au sud-ouest de Sydney abritant plus de 100.000 personnes, des magasins et une station-essence étaient déjà inondés. Les services d'urgence ont secouru 29 personnes et ont été appelés plus de 1.400 fois au cours des dernières 24 heures. En mars, les inondations causées par de fortes tempêtes ont dévasté l'ouest de Sydney et fait 20 morts.

Avec le réchauffement de la planète, l'atmosphère contient plus de vapeur d'eau, augmentant les risques d'épisodes de fortes précipitations, selon les scientifiques. Ces pluies, associées à d'autres facteurs liés notamment à l'aménagement du territoire, favorisent les inondations.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2171) : DIMANCHE 3 JUILLET 2022

Dimanche 3  Juillet 2022 – Le pape François, une fragile santé de fer :

Récemment, le Pape , qui se tenait debout devant la fenêtre la plus filmée de la Terre, celle du Palais apostolique, a lancé: «L’Esprit saint ne craint pas le passage des siècles.» Quelques jours auparavant, lors de l’audience générale du mercredi, place Saint-Pierre, il avait expliqué d’une voix presque résignée : «La vieillesse rend quasiment inévitable le rendez-vous avec le désenchantement. […]» Une autre fois encore, il s’est indigné de «l’abandon des anciens dans des maisons de retraite». Et, il y a huit jours, évoquant celui qui avait dit: «J’ai vécu ma vie et gardé ma foi», il a commenté: «C’est beau lorsqu’un homme âgé peut dire cela.»

Si ce genre d’observation passait jusque-là quasi inaperçu, depuis que François fait régulièrement usage d’une canne et se déplace sans état d’âme en fauteuil roulant , ces commentaires ciblés résonnent différemment. Ainsi, dans les chancelleries du monde entier, ceux qui analysent les chapelets de déclarations du Souverain Pontife âgé de 85 ans sont-ils perplexes quant à sa santé. Et même au Vatican, on perçoit une sourde inquiétude. D’autant que, à la demande de ses médecins, le Saint-Siège a annulé sa visite de juillet en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, «afin de ne pas compromettre les résultats de la thérapie du genou encore en cours ».

 

Le Pape agit en homme pressé et vient de créer 21 nouveaux cardinaux convoqués à Rome fin août

Devrait néanmoins suivre le voyage au Canada, du 24 au 30 juillet, avec au programme des déplacements éprouvants à Edmonton, Québec et Iqaluit, au bord de l’océan Arctique. Défi ou façon de conjurer secrètement le sort? On sait que le pouvoir conserve, à l’exemple de François Mitterrand, atteint d’un cancer dès le début de son premier septennat, mais qui alla jusqu’au terme du second, quatorze années plus tard.

Le spectacle du Pape montant et descendant de l’avion à bord d’une plateforme élévatrice, lors de sa visite de deux jours à Malte en avril, a impressionné et attristé les vaticanistes. Par délicatesse, personne, parmi nous, ne s’est attardé sur le sujet; en revanche, nous avons retenu ces phrases sans équivoque lors du vol de retour: «Ma santé est un peu capricieuse, car ce problème au genou fait ressortir des difficultés pour marcher. C’est plutôt fatigant, mais cela s’améliore lentement. On verra si je fais des progrès. Il y a un doute, à cet âge: on ne sait guère comment finira la partie, en espérant que ça aille bien. »

 

Au Vatican, «celui qui ne sait pas parle et celui qui sait se tait»

Pendant la visite pastorale en Grèce de décembre 2021, le Saint-Père avait «confessé»: «Quand j’ai mal au genou et des difficultés à me tenir debout, un doigt de cognac me soulage.» J’ai alors voulu lui remettre une bouteille de celui si bien nommé par la firme «Paradis», offert par le propriétaire d’Hennessy qui avait fait graver sur un flacon en cristal: «À Sa Sainteté le pape François». Mission impossible. Pour des raisons de sécurité! Pas question de monter à bord de l’avion papal avec cet élixir que le Souverain Pontife nous a demandé de boire à sa santé!

Paradoxe, semaine après semaine, la salle de presse du Saint-Siège présente un emploi du temps chargé du Saint Père. Puis délivre des paroles rassurantes. Transparence oblige, puisque François, à l’instar de Jean-Paul II, ne fait mystère de rien et se montre tel qu’il est. Pour preuve, il s’est rendu aux obsèques de l’un de ses cardinaux le matin du 31 mai. Installé, selon la tradition, au premier rang au cœur de la basilique Saint-Pierre, maintenant dans un fauteuil roulant, Sa Sainteté présidait, sous le regard scrutateur de 36 éminences et d’une quarantaine d’évêques, la messe pour son éminence Angelo Sodano, décédé à 94 ans. Et ce jour-là, contrairement à l’usage pour d’autres enterrements de «robes rouges», la cérémonie n’était pas retransmise pas les médias du Vatican. Cette ambiance délétère de fin de règne a succédé à la lourde intervention chirurgicale du Pape, le 4 juillet 2021.

 

Dans cette ambiance de fin de règne, le Pape dessine l’avenir

À la polyclinique Gemelli – propriété de l’université catholique du Sacré-Cœur –, il a été opéré pour une sténose diverticulaire symptomatique du côlon, suivie de dix jours d’hospitalisation. Une parenthèse que lui-même évoque sans détour: «Jusqu’à il y a trois ans, je mangeais de tout. Malheureusement, j’ai eu une sérieuse complication intestinale; je dois désormais me nourrir de pommes de terre, riz bouilli, poisson grillé et poulet.» Ces précisions entraînent bien sûr mille et une supputations. Et rappelle le célèbre vaticaniste romain Bruno Bartoloni qui a suivi l’activité des papes pendant quelque soixante ans, «la règle du journal officiel du quotidien du SaintSiège, “L’Osservatore Romano”, est d’écrire que le Pape se porte bien… jusqu’au jour fatidique. Or, au Vatican, il y a cependant autant d’oiseaux de mauvais augure que de colombes de la paix. Surtout qu’ici, celui qui ne sait pas parle et celui qui sait se tait». «Enfin, souligne un cardinal latino-américain, le Pape est d’une fragile santé de fer.» Par ailleurs, il se livre en réalité fort peu.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2171) : DIMANCHE 3 JUILLET 2022

Dimanche 3  Juillet 2022 – Drame de Melilla: le Premier ministre espagnol renvoie la balle dans le camp du Maroc :

La question de la violation des Droits de l'Homme dans la tragédie de Melilla, qui a coûté la vie à une trentaine de migrants le 24 juin, doit être posée à Rabat, a estimé dimanche le Premier ministre espagnol dans un entretien au quotidien El Pais.

Interrogé sur les images de la tragédie qu'il disait n'avoir pas vues lors de sa dernière intervention, mercredi, sur le sujet, et sur le « respect des Droits de l'Homme dans pareille situation », Pedro Sanchez a affirmé que « c'est le gouvernement du Maroc qui devrait répondre à cette question » . « Nous devons, nous, parler de ce que l'on fait en Espagne », a poursuivi Pedro Sanchez. Il a toutefois immédiatement nuancé son propos en disant « reconnaître l'effort que fait le Maroc, qui souffre d'une pression migratoire, pour défendre des frontières qui ne sont pas les siennes mais celles de l'Espagne » et évoquant la « solidarité » dont doivent faire preuve selon lui l'Espagne et l'Europe vis-à-vis du Maroc.

 

Pour le Premier ministre, Melilla est « le dernier épisode d'une tragédie qui a commencé bien avant, à plusieurs kilomètres de là »

Le 24 juin, une trentaine de migrants africains ont péri lors de la tentative d'environ 2.000 personnes d'entrer par la force dans l'enclave espagnole de Melilla au Maroc. Des images diffusées plusieurs heures après ont mis au jour des actes de brutalité, avec des corps jonchant le sol, des policiers marocains assénant des coups et les forces de l'ordre espagnoles tirant des gaz lacrymogènes sur des hommes accrochés à des grillages, selon l'ONG Human Rights Watch (HRW). Melilla est, avec la ville de Ceuta, une des deux enclaves espagnoles situées sur la côte nord du Maroc, les seules frontières terrestres de l'Union européenne avec le continent africain. Pour le Premier ministre, Melilla est « le dernier épisode d'une tragédie qui a commencé bien avant, à plusieurs kilomètres de là », parlant de nouveau d'une attaque violente, avec des hommes « armés », et d'un évènement orchestré par les « mafias », un argument que le gouvernement espagnol ne cesse de brandir depuis cette affaire.

Le bilan humain du drame n'est pas encore officiellement connu et pour le moment, les autorités évoquant une "trentaine" de décès, soit le plus lourd jamais enregistré aux frontières entre le Maroc et les deux enclaves. Il a provoqué l'indignation internationale, avec notamment des propos d'une sévérité rare de la part de l'ONU, ainsi que l'ouverture de deux enquêtes en Espagne et une mission d'information au Maroc. Ce nouveau drame migratoire aux portes de l'UE survient après que Madrid et Rabat ont normalisé à la mi-mars leurs relations à la suite d'une brouille diplomatique de près d'un an à propos de la question du territoire disputé du Sahara occidental.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2171) : DIMANCHE 3 JUILLET 2022

Dimanche 3  Juillet 2022 – Pour François-Xavier Bellamy, «notre débat politique n’a plus rien à voir avec la réalité» :

Le député européen François-Xavier Bellamy est revenu, dimanche 3 juillet sur Europe 1, sur la situation économique de la France, la crise de l’éducation nationale, mais aussi la perte de sens du débat démocratique et la recomposition politique à l’Assemblée Nationale.

François-Xavier Bellamy a débuté l’entretien sur Europe 1 en critiquant la politique économique d’Emmanuel Macron et de Bruno Le Maire , lequel a expliqué que nous avions atteint « la côte d’alerte » : « Il en va de la souveraineté de notre pays, de la génération qui vient. Entendre Bruno Le Maire dire que nous avons atteint la côte d’alerte, c’est comme entendre Jérôme Kerviel s’inquiéter de notre bonne santé générale. » Il a ajouté que le gouvernement « n’a pas arrêté de distribuer des chèques » afin d’éviter la gronde des Français.

Pour le député, « si nous sommes autant endettés, c’est que nous n’avons cessé d’importer au lieu de produire, d’investir dans notre parc nucléaire par exemple. Plutôt que de résoudre les problèmes à la base, on a distribué de l’argent public. Cette politique est une folie. » Il a également déclaré qu’à l’approche de la loi sur le pouvoir d’achat, il faudra faire un choix : « soit on continue à donner des chèques, soit on baisse les charges qui pèsent sur le travail », optant pour la seconde option.

Fidèle aux idées de droite qui promeuvent le travail - « nous sommes dans une situation terrible dans laquelle nous gagnons parfois [plus] à ne pas travailler plutôt qu’à travailler » -, il a mis en avant ses idées pour tenter de régler la situation actuelle : « Il faut des mesures ciblées envers les plus précaires, les plus fragiles […] Pour les actifs, et c’est le sujet majeur, il faut absolument que l’effort de l’Etat ne multiplie pas les allocations. Des milliers d’entreprises disent que leur plus gros problème est qu’elles n’arrivent pas à recruter. »

 

« L'arithmétique de l’Assemblée Nationale aurait dû confier la Commission des finances au RN »

François-Xavier Bellamy a ensuite fustigé le bilan de Macron : « Si vous regardez le bilan du dernier quinquennat – et je ne prends pas les mesures lors du Covid car il était normal que l’Etat injecte des fonds pour soutenir les entreprises et les ménages en difficulté -, la France avait augmenté les déficits, plus que pendant le quinquennat de Hollande […] Il y a un immense problème d’allocation des moyens budgétaires aujourd’hui, on voit que l’Etat est démuni dans toutes les fonctions régaliennes (sécurité, école, hôpital). Il faut remettre de l’argent. »

Ardent défenseur du travail – comme ses collègues LR à l’Assemblée Nationale -, le député européen a poursuivi ses critiques : « En France, il y a des gens qui bossent partout mais ceux-là portent sur les épaules – avec le travail le plus chargé au monde -, les prélèvements obligatoires les plus lourds de tout l’OCDE. Ils portent le poids d’un Etat qui n’a pas su se réformer depuis trop longtemps. »

Pap Ndiaye, le ministre de l’Education nationale en a également pris pour son grade : « Je l’ai accueilli [sa nomination] comme une catastrophe car l’école est le sujet majeur de notre avenir. Se mettre au travail passe d’abord par la qualité du travail et si on veut que la France relève la tête demain, qu’elle soit de nouveau capable de produire, de rayonner, d’exporter, de garder sa souveraineté, il faut que des générations bien formées arrivent aux responsabilités. » Il a ajouté : « On nomme un ministre dont la priorité est d’expliquer que la France est coupable de racisme structurel. Si l’école est la plus inégalitaire de l’OCDE, ce n’est pas parce que la culture française est structurellement raciste, mais parce qu’elle n’est plus transmise. On n’apprend plus les fondamentaux. »

Réputé conservateur au sujet de l’IVG, François-Xavier Bellamy s’est ému de voir que le groupe majoritaire voulait l’inscrire dans la Constitutio n : « Tout ce débat est délirant et j’ai été sidéré de voir le groupe de la majorité commencer son mandat avec cette proposition. On vient d’évoquer les problèmes budgétaires, du déficit commercial, structurel, de la crise sociale, de l’inflation, de la crise de l’école et autres…mais sommes-nous devenus fous ? » Pour lui, « notre débat politique n’a plus rien à voir avec la réalité. Dans notre pays, aucune force politique ne remet en cause la loi Veil. Ceux qui portent et poussent ce débat, dans l’Etat du pays, signent leur responsabilité politique. Je n’en peux plus de cette politique délirante sur ces sujets. »

Quant à la polémique liée à la nomination d’Eric Coquerel à la présidence de la Commission des finances de l’Assemblée Nationale , il a battu en brèche le récit du RN expliquant que LR avait soutenu le candidat d’extrême-gauche : « La vraie responsabilité appartient à la Nupes qui est une alliance baroque qui n’est pas un groupe politique. Le poste de président de la Commission des finances devrait revenir au groupe d’opposition le plus important qui est le RN. La Nupes, qui n’est pas un groupe, a décidé de parfois se comporter comme un groupe et qui donnent des leçons de démocratie quand cela les arrange. » Il a conclu : « Je ne les ramène pas dos-à-dos. Sur certains sujets, nous avons des désaccords avec le RN – sur le pouvoir d’achat par exemple -, mais ma position est très claire : l’arithmétique de l’Assemblée Nationale aurait dû confier la Commission des finances au RN. »

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2171) : DIMANCHE 3 JUILLET 2022

Dimanche 3  Juillet 2022 – Ukraine : Moscou annonce la prise de la ville de Lyssytchansk :

Le ministre de la Défense russe "Sergueï Choïgou a informé" le président Vladimir Poutine "de la libération de la république populaire de Lougansk", après la prise de la ville de Lyssytchansk, au coeur d'intenses combats, selon un communiqué officiel cité par les agences de presse russes. Les forces russes et leurs alliés séparatistes ont pris "le contrôle complet de Lyssytchansk et d'autres villes proches dont les plus notables sont Belogorovka, Novodroujesk, Maloriazantsevo et Belaïa Gora", ajoute ce communiqué. L'AFP n'a pas pu vérifier ces informations de source indépendante.

La prise de Lyssytchansk, si elle venait à être confirmée par Kiev, permettrait à Moscou de progresser dans son plan de conquête de l'intégralité du Donbass, région industrielle de l'est de l'Ukraine largement russophone et en partie contrôlée par les séparatistes prorusses depuis 2014, et d'avancer vers les villes de Sloviansk et Kramatorsk, plus à l'ouest, où les habitants vivent déjà au rythme quotidien des sirènes d'alerte et des bombardements.

Dans la phraséologie du Kremlin, l'offensive en cours dans l'est de l'Ukraine vise à libérer des territoires considérés comme russes.

Dimanche matin,le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdar, avait laissé entendre que les forces ukrainiennes perdaient rapidement du terrain face aux assaillants à Lyssytchansk, ville qui comptait 100.000 habitants avant le début de la guerre

"Les Russes sont en train de s'implanter dans un district de Lyssytchansk, la ville est en feu", avait il déclaré. "Les occupants ont probablement engagé toutes leurs forces [dans une bataille extrêmement] brutale" de destruction systématique des bâtiments administratifs, avait ajouté M. Gaïdar. "Ils subissent des pertes importantes mais continuent obstinément d'avancer".

 

Quatre morts à Belgorod

L'armée russe a également affirmé avoir abattu dimanche à l'aube trois missiles ukrainiens lancés contre la ville de Belgorod, proche de la frontière avec l''Ukraine, où un responsable local avait auparavant annoncé la mort d'au moins trois personnes après des explosions.

"Les défenses anti-aériennes russes ont abattu les trois missiles Totchka-U à sous-munitions lancés par les nationalistes ukrainiens contre Belgorod. Après la destruction des missiles ukrainiens, les débris de l'un d'entre eux sont tombés sur une maison", a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, le 24 février, Moscou a accusé Kiev à plusieurs reprises d'avoir frappé le sol russe, en particulier dans la région de Belgorod. Début avril, M. Gladkov avait accusé l'Ukraine d'avoir mené une attaque contre un dépôt de carburants à Belgorod avec deux hélicoptères.

A Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, dans le Nord-Est, les habitants ont été réveillés une nouvelle fois à 04H00 du matin (01H00 GMT) "par des attaques de roquettes" russes, selon le gouverneur de la région, Oleg Sinegoubov, qui a également fait état de "tirs" russes dans la matinée sur plusieurs districts de sa zone.

Sur le front sud, le commandement opérationnel régional ukrainien a indiqué dans la matinée qu'au cours des dernières 24 heures, l'armée russe avaient mené "neuf frappes aériennes avec des hélicoptères de combat K-52 et 2 bombardements sur l'île des Serpents", repris mercredi par les forces de Kiev dans le nord-ouest de la mer Noire.

De même source, l'immeuble d'une base de repos situé sur la côte a été endommagé par un missile russe qui n'a pas fait de victime. De son côté, l'armée ukrainienne dit avoir mené cinq frappes avec des avions et des hélicoptères sur deux entrepôts de munitions et cinq points de concentration de forces russes.

 

- Minsk menace -

Sur le plan diplomatique, le Belarus, voisin de l'Ukraine et allié de Moscou, a semblé adresser samedi soir un avertissement à Kiev et à ses soutiens occidentaux, alimentant les spéculations quant à une implication croissante de Minsk dans le conflit.

"Il y a environ trois jours, peut-être plus, on a essayé depuis l'Ukraine de frapper des cibles militaires au Bélarus" mais "Dieu soit loué, nos systèmes anti-aériens Pantsir ont intercepté tous les missiles tirés par les forces ukrainiennes", a affirmé le président bélarusse Alexandre Loukachenko.

"On nous provoque", a-t-il lancé, menaçant de riposter "instantanément" à toute frappe ennemie contre le territoire du Bélarus".

"Il y a moins d'un mois, j'ai donné l'ordre à nos forces armées d'avoir dans le viseur, comme on dit maintenant, les centres de décisions dans vos capitales", a encore déclaré M. Loukachenko évoquant des missiles promis par le président russe Vladimir Poutine, ainsi que le système de lance-roquettes bélarusse Polonez.

Depuis le déclenchement de la guerre par Moscou, le Bélarus a servi de base arrière aux forces russes, et M. Poutine a annoncé récemment que Moscou allait livrer "dans les prochains mois" à Minsk des missiles Iskander-M capables de transporter des charges nucléaires.

Dans un message vidéo adressé samedi soir aux Ukrainiens, M. Zelensky a dénombré "2.610" villes et villages "sous occupation russe". Mais depuis le début de la guerre, l'armée ukrainienne est "parvenue à en libérer 1.027", a-t-il assuré.

"Des centaines ont été complètement détruits par l'armée russe et doivent être totalement reconstruits", a-t-il ajouté. La question de la reconstruction du pays doit être au coeur d'une conférence internationale lundi et mardi à Lugano, en Suisse.

"Il est non seulement nécessaire de reconstruire tout ce que les occupants ont détruit, mais aussi de poser de nouvelles fondations pour notre vie, pour une Ukraine, sûre, moderne", a encore déclaré le président ukrainien, pour qui cela doit passer par des "investissement colossaux" et des "réformes".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2171) : DIMANCHE 3 JUILLET 2022

Dimanche 3  Juillet 2022 – Iran: la fille de l'ex-président Rafsandjani inculpée pour des propos polémiques :

La fille de l'ancien président iranien Akbar Hachémi Rafsandjani a été inculpée d'activités de propagande contre le pays et de blasphème, a annoncé dimanche la justice.

En mai, le site de l'Autorité judiciaire, Mizan Online avait annoncé la convocation par le procureur de Faezeh Hachémi, 59 ans, pour ses commentaires sur les réseaux sociaux sur les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime , et le prophète Mahomet. Mme Hachémi avait été arrêtée et condamnée à six mois de prison fin 2012 pour « propagande » contre la République islamique. « L'acte d'accusation a été transféré au tribunal, où elle a été inculpée d'activités de propagande contre le système de la République islamique d'Iran et de blasphème », a déclaré le procureur de la République de Téhéran, Ali Salehi, cité par Mizan Online.

Selon l'agence officielle Irna, elle s'est excusée le 23 avril, indiquant qu'elle « plaisantait (...) sans avoir l'intention d'insulter »

Mme Hachémi, ex-députée et militante des droits des femmes, avait soutenu à la mi-avril que la demande de Téhéran de retirer les Gardiens de la révolution de la liste noire américaine des organisations terroristes était « nuisible aux intérêts nationaux ». La suppression de la désignation terroriste pour les Gardiens est une demande clé de Téhéran dans les négociations pour relancer l'accord sur son programme nucléaire avec les grandes puissances. Mme Hachémi avait également déclaré dans une vidéo que l'épouse du prophète Mahomet, Khadija, « était une femme d'affaires », ce qui montrerait que selon l'islam, « les femmes peuvent également exercer une activité économique comme les hommes ».

Le Prophète « a ensuite gaspillé l'argent de son épouse », avait-elle ajouté en souriant. Selon l'agence officielle Irna, elle s'est excusée le 23 avril, indiquant qu'elle « plaisantait (...) sans avoir l'intention d'insulter ». Son père, Akbar Hachémi Rafsandjani, président entre 1989 et 1997, était un modéré qui préconisait l'amélioration des liens avec l'Occident et les États-Unis.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2171) : DIMANCHE 3 JUILLET 2022

Dimanche 3  Juillet 2022 – Emmanuel Macron présidera un Conseil des ministres ce lundi en fin de journée

Le président de la République et la première ministre doivent procéder à un remaniement gouvernemental imminent.

Le dernier du gouvernement «Borne 1»... Ou le premier du gouvernement «Borne 2». Rentré vendredi à Paris après une semaine à l'étranger pour plusieurs sommets internationaux - européen, G7, Otan puis ONU -, Emmanuel Macron présidera lundi en fin de journée un Conseil des ministres à l'Élysée. La convocation a été reçue ce dimanche par l'équipe sortante.

Consacrée au projet de loi sanitaire, ainsi qu'à plusieurs ordonnances dont une sur le Code pénitentiaire, la réunion intervient alors que le président de la République et la première ministre doivent procéder à un remaniement imminent. Un changement de casting d'ampleur, imposé par la claque reçue il y a deux semaines aux élections législatives.

S'ils ont échangé durant tout le week-end, les deux têtes de l'exécutif n'ont pour l'instant pas fait savoir quand interviendrait cette revue d'effectifs. Seul le discours de politique général d'Élisabeth Borne figure à ce stade à l'agenda officiel. Prévu ce mercredi 6 juillet, il aura d'abord lieu à l'Assemblée nationale en milieu d'après-midi, puis au Sénat en milieu de soirée.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2171) : DIMANCHE 3 JUILLET 2022

Dimanche 3  Juillet 2022 – 100 % des catégories de produits de grande consommation sont frappées par l’inflation :

56 % des consommateurs français déclarent que leurs courses hebdomadaires coûtent plus cher qu’il y a six mois.

100 % des catégories de produits de grande consommation sont frappées par l’inflation en juin 2022. D’après la dernière étude du cabinet Nielsen IQ, la hausse des prix sur un an est supérieure à 10 % pour cinq familles : les viandes surgelées, les pâtes, les huiles, les essuie-tout et les légumes secs.

Elle est de plus en plus ressentie par les consommateurs : 56 % d’entre eux déclarent que leurs courses hebdomadaires coûtent plus cher qu’il y a six mois. À l’inverse, les produits d’hygiène et beauté sont épargnés, avec des hausses de prix inférieures à 1 % pour le maquillage ou les déodorants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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