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27 février 2023 1 27 /02 /février /2023 08:00
Bruno-Retailleau-sénateur-retraites

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Dimanche 26 Février 2023 – Retraites : femmes, régimes spéciaux… Les modifications que Les Républicains veulent apporter au texte

Avant l’arrivée du texte au Sénat, le patron du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, explique espérer « voter » le projet de réforme mais en l’ayant « modifié ». « Je souhaite que le Sénat puisse enrichir » le texte, a indiqué de son côté Emmanuel Macron.

Le projet de réforme des retraites n’a pas pu être voté à l’Assemblée nationale, la faute en partie à des milliers d’amendements qui ont ralenti son examen. Lundi, le texte arrive en commission au Sénat, dominé par la droite et le centre. Les Républicains (LR), plébiscités par la majorité, veulent voter la réforme, comme l’explique Bruno Retailleau dans les colonnes du Parisien. Mais pour voter le texte, le chef de file des sénateurs LR veut des modifications et a « deux exigences ». Une sur « le sens de la réforme », et « le long terme ». « C’est d’abord une réforme budgétaire, qui a pour but d’assurer la pérennité du régime par répartition », souligne Bruno Retailleau, qui ne souhaite pas « creuser les déficits ».

Quant au sens de « long terme », la réforme est « nécessaire », selon le patron des sénateurs LR « mais elle n’est pas suffisante ». Les préoccupations des Républicains semblent donc se tourner vers les mères de famille, « qui consolident le régime par répartition en participant au renouvellement des générations ».

Pour cela, LR veut proposer deux options : « soit une surcote de 5 % pour les mères de famille qui auraient atteint à la fois une carrière complète et l’âge légal, soit un départ anticipé à 63 ans », avance Bruno Retailleau. Priorité donc aux mères de famille sur les carrières longues ? Les Républicains disent « vouloir porter une politique nataliste ambitieuse pour la France ».

 

Création d’un CDI pour les plus de 60 ans

Sur les carrières longues, Bruno Retailleau indique au Parisien vouloir savoir combien coûtent les engagements pris par le Gouvernement à l’Assemblée nationale, tout en restant « solidaire des demandes formulées par Éric Ciotti et Olivier Marleix ». Autre question phare abordée à l’Assemblée : les régimes spéciaux. L’article 1 sur leur disparition a été validé en commission. Si la mesure « va dans le bon sens », selon Bruno Retailleau, elle est « trop timide » : « Nous voulons accélérer la convergence des régimes spéciaux sur le régime général dès 2025 », ajoute le sénateur LR qui ne veut pas attendre « 43 ans » que la suppression de ce régime soit effective.

 

Macron « souhaite que le Sénat puisse enrichir » le texte

L’emploi des seniors est enfin considéré comme « un sujet central », raison pour laquelle veut proposer des mesures concrètes comme la création d’un contrat de fin de carrière exonéré de cotisations familiales. « Il s’agirait d’un CDI pour les salariés d’au moins 60 ans, auquel l’employeur donnerait une mission jusqu’à sa retraite à taux plein », détaille Bruno Retailleau.

Le sénateur veut surtout que les débats soient plus apaisés qu’à l’Assemblée, afin de « ne pas céder » à une certaine « guignolisation ». Et d’ajouter : « Ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale est inadmissible et marque la dégradation de la démocratie. L’extrême gauche veut institutionnaliser la violence dans le débat public. C’est inacceptable. »

 

 Réforme des retraites : pour Éric Ciotti, le 49-3 peut-être évité si « Borne écoute les propositions » de LR

« Je souhaite que le Sénat puisse enrichir » le texte sur la réforme des retraites « avec ce qui lui paraît utile », a indiqué de son côté Emmanuel Macron, samedi, en marge de sa visite marathon au Salon de l'agriculture.

« J’ai vu (que) le Sénat voulait faire avancer les choses sur la politique familiale et les droits des femmes. Je pense que le gouvernement abordera (ce débat) avec de l’ouverture et de la volonté d’engager pour bâtir une majorité derrière ce texte », a encore indiqué le chef de l’État.

 

 

 

 

 

christophe-bechu-sécheresse

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Dimanche 26 Février 2023 – Sécheresse : «Tous les clignotants sont au rouge», estime Christophe Béchu

Dans un entretien au Journal du dimanche , le ministre de la Transition écologique s'est exprimé à la veille de sa rencontre avec les préfets, lundi 27 février, sur la sécheresse précoce qui touche la France depuis cet hiver et suscite d'ores et déjà les craintes des agriculteurs. «Ce mois de février s'annonce comme le plus sec depuis 1959» a exposé le ministre, précisant: «comme il y a eu l'épisode de sécheresse en 2022, on partait déjà avec des niveaux de nappes phréatiques plus bas. Peu de pluie jusqu'au mois de février, et moins de pluie que d'habitude en février».

Résultat selon lui : «la situation est plus grave que l'an dernier à la même époque et on a deux mois de retard sur la recharge des nappes phréatiques». «Tous les clignotants sont au rouge», a-t-il ajouté, précisant que cette situation de «stress hydrique» revêt un caractère «inédit».

Face à ce phénomène et alors que quatre départements connaissent déjà des restrictions d'eau en France (l'Isère, le Var, les Bouches-du-Rhône et les Pyrénées-Orientales), et que dix autres sont sous surveillance, Christophe Béchu a confirmé la mise en place par Matignon d'une cellule interministérielle début mars pour surveiller la situation et anticiper d'autres mesures.

Alors que le gouvernement planche sur un «plan eau» pour trouver des solutions durables face au tarissement des ressources en eau potable lié aux changements climatiques, Christophe Béchu a évoqué plusieurs pistes, dont celle de multiplier les stations permettant de réutiliser pour la consommation les eaux usagées : «on a 30.000 stations d'assainissement mais seulement 77 d'entre elles permettent d'assainir les eaux usées pour les réutiliser», a-t-il regretté, précisant qu'on «se prive de millions de mètres cubes».

L'objectif du plan eau, assigné par les assises de l'eau, une concertation entre acteurs et élus qui a rendu ses conclusions en 2020, est de faire baisser de 10 % la consommation d'eau potable au niveau national. Ce qui passe par un changement de méthodes d'irrigation, a précisé Christophe Béchu, évoquant le développement d'un modèle d'irrigation au goutte-à-goutte. Quant aux bassines agricoles, qui font l'objet de vives critiques de la part de militants et d'élus écologistes, elles sont pour le ministre «une solution nécessaire pour accompagner le mouvement, qui fonctionne dans certaines circonstances mais pas dans d'autres».

 

 

 

 

 

Maires-agressions-loi

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Dimanche 26 Février 2023 – Maires agressés : une nouvelle loi à leur secours

Depuis quelques semaines, grâce à une nouvelle loi, les associations nationales peuvent prêter main forte aux élus victimes de violence, qui sont de plus en plus nombreux. La vice-présidente du Sénat à l’origine du texte nous explique tout.

Dans une petite ville de Normandie, à deux pas de Rouen, on a cadenassé le portail d’un maire le 20 février, pour l’enfermer chez lui. En décembre dernier, dans une bourgade de Saône-et-Loire, c'est une femme qui a menacé de mort un maire, en brandissant un couteau à pain, dans les locaux de la mairie… Son procès s’ouvre demain, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

Des histoires comme ça se comptent par centaines depuis quelques années, et l’association des maires de France estime ainsi que les violences envers les élus municipaux ont bondi de 15 %, en 2022. C’est pour lutter contre ce fléau qu’une nouvelle loi est entrée en vigueur fin janvier, portée par la vice-présidente du Sénat, Nathalie Delattre. « Ma loi, c’est faire en sorte qu’il n’y ait plus de classement sans suite, ce que dénoncent souvent les élus, notamment pour des insultes, explique la parlementaire. Quand il y a plainte, et il faut déposer plainte, les associations nationales reconnues depuis plus de cinq ans peuvent désormais se constituer parties civiles et ainsi accompagner les élus. Elles ont des avocats et des moyens pour suivre les procédures et sont en capacité de les relancer, aussi. Notre réflexion a débuté après le meurtre du maire du Signes, dans le Var, en 2019, pour une histoire d’encombrants… »

Publiée le 25 janvier au Journal officiel, la loi est d’ores et déjà en vigueur. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti vient d’ailleurs d’envoyer une circulaire à tous les procureurs de France afin qu’ils surveillent de près ce type d’affaires. « La loi traite aussi des menaces sur les biens, de plus en plus fréquentes, poursuit la sénatrice. Les permanences, les mairies, les voitures ou les maisons. »

Enfin, le texte doit faciliter le retrait forcé des données personnelles (adresse, etc.) publiées de façon malveillante sur le Net. « Cette loi est d’abord tournée vers les élus locaux, pour qui il est plus difficile de porter plainte malgré la protection fonctionnelle (l’administration paie les frais de procédure aux élus ou agents publics agressés ou poursuivis dans le cadre de leur fonction), détaille Nathalie Delattre. Il suffit qu’il y ait deux affaires et la mairie d’un bourg ne plus suivre financièrement. » Mettre des associations nationales dans la boucle permettrait de faire prospérer la procédure.

Demeure une question. Pourquoi accroître la protection de ceux que l’on définit comme les « élus préférés des Français ? » . « C’est certain que ça n’est pas comme les sénateurs, dont les gens disent parfois "qu’ils ne servent à rien", sourit, jaune, la sénatrice issue du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE). Mais les maires, les élus locaux, aussi appréciés soient-ils, sont en première ligne, pour annoncer qu’un permis de construire est refusé, par exemple, ou qu’il faut respecter son voisin. Et aujourd’hui, ça part "en live" très vite… Le signal envoyé par cette loi, c’est de pouvoir restaurer l’autorité publique souvent bafouée, on le voit avec la police ou les pompiers… »

 

 

 

 

 

Station-spatiale-internationale

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Dimanche 26 Février 2023 – Une mission de secours pour ramener sur Terre les astronautes de la Station spatiale internationale

Un vaisseau russe Soyouz s'est amarré dans la nuit de samedi à dimanche à la Station spatiale internationale afin de servir, en septembre prochain, de véhicule pour le retour sur Terre de deux cosmonautes russes et d'un astronaute américain, dont le vaisseau initial a été endommagé.

Le vaisseau de secours MS-23 avait décollé vendredi matin depuis le Kazakhstan, sans personne à bord, et a atteint la station spatiale après un voyage d'environ deux jours, selon une retransmission vidéo en direct de la Nasa.

L'Américain Frank Rubio ainsi que les Russes Sergueï Prokopiev et Dmitri Peteline, avaient décollé fin septembre 2022 avec le Soyouz MS-22. Mais en décembre, ce vaisseau a subi une fuite spectaculaire alors qu'il était amarré à l'ISS, due selon Moscou à l'impact d'une micrométéorite.

L'agence spatiale russe a donc décidé qu'il ne pourrait plus être utilisé qu'en cas d'urgence, et a choisi d'envoyer en remplacement le vaisseau MS-23.

 

Un an dans l'espace

La mission des trois membres d'équipage a été prolongée jusqu'à septembre, et ils repartiront donc à bord de ce vaisseau de remplacement après avoir passé environ un an dans l'espace.

Le vaisseau MS-22 endommagé doit lui être désamarré de l'ISS et revenir sur Terre à vide, a priori à la fin du mois prochain.

Outre les trois membres d'équipage venus à bord du Soyouz, l'ISS compte actuellement quatre autres passagers, arrivés avec un vaisseau de SpaceX et membres de la mission appelée Crew-5. Ils doivent être rejoints la semaine prochaine par Crew-6, qui comprend deux Américains, un Emirati et un Russe, et dont le décollage est prévu dans la nuit de dimanche à lundi depuis la Floride, aux Etats-Unis.

 

 

 

 

 

poutine-guerre-ukraine

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Dimanche 26 Février 2023 – Guerre en Ukraine : pour Poutine, l'Otan participe au conflit

Le président russe Vladimir Poutine a accusé dimanche l'Otan d'être partie prenante au conflit en Ukraine en fournissant des armes aux forces de Kiev, alors que l'offensive de Moscou est entrée dans sa deuxième année.

"Ils envoient des dizaines de milliards de dollars d'armes à l'Ukraine. Ceci est vraiment une participation", a dit M. Poutine dans un entretien avec la chaîne Rossiya-1 diffusé dimanche.

"Cela signifie qu'ils prennent part, quoiqu'indirectement, aux crimes du régime de Kiev", a estimé le président russe.

Les pays occidentaux, a-t-il encore affirmé, n'ont "qu'un seul but: détruire l'ancienne Union soviétique et sa partie principale, la Fédération de Russie".

"Ce n'est qu'à ce moment-là qu'ils nous accepteront peut-être dans la soi-disant famille des peuples civilisés, mais seulement séparément, chaque partie séparément", a-t-il ajouté lors de ces déclarations faites en marge d'un concert patriotique jeudi, à la veille du premier anniversaire de l'offensive russe en Ukraine.

 

La crainte d'une escalade du conflit

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui une nouvelle fois promis dimanche que son pays récupérera la Crimée, péninsule annexée en mars 2014 par Moscou. Une volonté affichée qui a suscité des craintes d'une escalade du conflit.

"Il y a neuf ans, l'agression russe a commencé en Crimée. En récupérant la Crimée, nous allons restaurer la paix. C'est notre terre et notre peuple, notre histoire", a lancé M. Zelensky sur Telegram.

Le département d'Etat américain a de son côté salué dans un communiqué les "efforts de l'Ukraine (...) pour attirer l'attention mondiale sur l'occupation russe qui se poursuit".

"Les Etats-Unis ne reconnaissent pas et ne reconnaîtront jamais la soit-disant annexion russe de la péninsule", a-t-il ajouté.

Dans un entretien paru dimanche dans les journaux du groupe de presse régionale allemande Funke, le numéro deux du renseignement militaire ukrainien Vadym Skibitsky a affirmé que Kiev préparait une nouvelle contre-offensive pour le printemps.

"L'un de nos objectifs stratégiques militaires est de tenter d'enfoncer un coin dans le front russe dans le Sud" du pays, vers la Crimée, a-t-il précisé.

"Nous n’arrêterons que lorsque nous aurons récupéré notre pays dans ses frontières de 1991. C’est notre message à la Russie et à la communauté internationale", a ajouté M. Skibitsky.

Il a aussi jugé possible des bombardements ukrainiens contre des sites militaires en Russie, notamment dans la région frontalière de Belgorod, déjà visée à plusieurs reprises.

L'Ukraine insiste depuis des mois pour que les Occidentaux lui fournisse des missiles à longue portée et des avions de combat.

 

 

 

 

 

Zelinsky-chine-Xi-Jinping

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Dimanche 26 Février 2023 – Zelensky envisage une rencontre avec le président chinois Xi Jinping

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi prévoir une rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping, proche partenaire de Vladimir Poutine, après des propositions de Pékin en vue d'un règlement du conflit avec Moscou.

"J'ai l'intention de rencontrer Xi Jinping. Ce sera important pour la sécurité mondiale. La Chine respecte l'intégrité territoriale et doit tout faire pour que la Russie quitte le territoire de l'Ukraine", a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse.

 

 

 

 

 

migrants-italie

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Dimanche 26 Février 2023 – Italie : mort d’une quarantaine de migrants après un naufrage près des côtes calabraises

Une quarantaine de migrants sont morts dans le naufrage de leur embarcation de fortune près des côtes calabraises, proche de la ville de Crotone, dans le sud de l’Italie. Un nouveau-né âgé de quelques mois fait partie des victimes. Les gardes-côtes italiens ont annoncé, dans un communiqué publié ce dimanche en fin de matinée, que « 80 personnes » étaient saines et sauves. Certaines ont « réussi à rejoindre le rivage après le naufrage ». Toutefois, « 43 cadavres ont été retrouvés le long du littoral », ont fait savoir les gardes-côtes.

D’après leurs informations, environ 120 personnes étaient à bord du bateau de fortune lorsque celui-ci a heurté des rochers à quelques mètres des côtes. Les pompiers italiens parlent de « plus de 200 personnes » à bord.

 

La Calabre est « en deuil »

Le président de la région, Roberto Occhiuto, a affirmé que la Calabre était « en deuil après cette terrible tragédie ». La présidente du Conseil des ministres de la République italienne, Giorgia Meloni (Frères d'Italie, extrême-droite), a fait part de sa « profonde douleur », avant de juger « criminel de mettre en mer une embarcation de 20 mètres à peine avec 200 personnes à bord et une mauvaise prévision météo ».

La dirigeante italienne a rappelé que son gouvernement était « engagé à empêcher les départs, et avec eux ce genre de tragédie », demandant « la plus grande collaboration des États de départ et d’origine ». Le ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, a de son côté estimé que ce nouveau drame démontrait « comment il est absolument nécessaire de lutter fermement contre les filières de l'immigration clandestine ».

 

La nouvelle politique d’immigration critiquée

Il y a quelques jours, le Parlement italien a adopté une série de nouvelles règles visant à réduire l’immigration illégale dans le pays. Cette loi force désormais les navires humanitaires à n’entreprendre qu’un sauvetage à la fois. Certaines personnes opposées à cette politique critiquent cette mesure qui, selon eux, accentue le risque de morts en Méditerranée, l’une des traversées les plus périlleuses pour les migrants.

 

 

 

 

 

Olivier-Dussopt-retraites

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Dimanche 26 Février 2023 – Retraites : Olivier Dussopt ouvert à l'idée d'accélérer la suppression des régimes spéciaux

Nous savons qu’il y a une opinion majoritairement défavorable. » Invité de l’émission BFM Politique ce dimanche sur BFMTV, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a reconnu que les Français, en grande majorité, ne sont pas favorables à la réforme des retraites. « Nous ne sommes pas dans le déni, a-t-il déclaré. Il y a eu des manifestations importantes. Il y a une inquiétude et une interrogation qui se traduit par de l’opposition. » Néanmoins, le gouvernement veut « montrer que cette réforme est nécessaire », a-t-il déclaré.

Y aura-t-il des modifications ? Le ministre du Travail a ouvert la porte ce dimanche, réponse directe aux conditions posées la veille par Bruno Retailleau, le patron des sénateurs Les Républicains, avant l’arrivée du texte au Sénat.

La veille, le sénateur LR avait expliqué vouloir « voter » le projet de réforme mais en l’ayant « modifié ». Et sur les régimes spéciaux plus précisément, si la mesure « va dans le bon sens », selon lui, elle est « trop timide » : « Nous voulons accélérer la convergence des régimes spéciaux sur le régime général dès 2025 », ajoutait-il.

Sur BFMTV, Olivier Dussopt s’est dit ouvert à l’accélération de leur surpression. « Pourquoi pas », a-t-il répondu à la question qui lui était posée. « Il faut voir comment est proposée la disposition et comment on l’articule », a-t-il détaillé, concédant qu’il n’avait « pas de réserve ».

 

« Construire une majorité »

Sur la participation des autres camps aux modifications du texte, le ministre du Travail s’est dit « favorable » à ce qu’ils puissent « contribuer ». Lui-même va d’ailleurs déposer « des amendements dont certaines viennent de l’opposition ». Le ministre sait qu’il aura besoin des Républicains notamment : « Je pense que nous pouvons construire une majorité », a-t-il concédé ce dimanche. Et d’ajouter : « Cela va évidemment dépendre de la manière dont le texte est adopté par le Sénat et de la manière dont la commission mixte paritaire travaille. »

Olivier Dussopt a rappelé que la volonté du gouvernement était « d’éviter » d’utiliser le 49-3, persuadé qu’il y aura « une majorité ». Pour l’ancien député socialiste rallié à Emmanuel Macron, « bloquer le pays n’est pas une bonne solution », tandis que renoncer à la réforme serait « injuste pour les Français qui nous succèdent ».

 

 

 

 

 

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Dimanche 26 Février 2023 – Afrique : l'UE prend de nouvelles sanctions contre le groupe Wagner

Nouvelles sanctions contre le groupe Wagner pour ses « violations des droits humains » en Afrique. L’Union européenne, qui avait déjà sanctionné l’organisation paramilitaire combattant activement avec l'armée russe en Ukraine, renouvelle ses sanctions. « Les activités du groupe Wagner sont une menace pour les populations des pays où ils opèrent et pour l'Union européenne », a indiqué le chef de la diplomatie européenne Josep Borrel. Ces sanctions visent notamment son chef au Mali et plusieurs de ses hauts responsables en Centrafrique.

Au total, onze personnes (neuf en Afrique et deux en Ukraine) ainsi que sept entités liées au groupe ont été ajoutées à la liste du bloc européen imposant des gels d'avoirs et des interdictions de voyager. D’après le communiqué du Conseil européen, ces nouvelles sanctions ont été prises « au vu de la dimension internationale et de la gravité des activités du groupe, ainsi que de son impact déstabilisateur sur les pays où il est actif ».

 

Chef des forces du groupe au Mali

Parmi toutes ces personnes sanctionnées, huit membres de Wagner et les sept entités visées relèvent du régime mondial de sanctions en matière de droits humains de l'UE pour les activités du groupe en Centrafrique et au Soudan. Un neuvième membre a quant à lui été frappé par un régime de sanctions de l'UE qui s'applique spécifiquement au Mali. Cette personne est le chef des forces de Wagner dans ce pays où des combattants du groupe « ont été impliqués dans des actes de violence et de multiples violations des Droits de l'homme, y compris des exécutions extrajudiciaires ».

En outre, plusieurs personnes mises sous sanctions par l'UE en Centrafrique sont des membres de premier plan de Wagner, dont « le conseiller à la sécurité » du président Faustin-Archange Touadéra et le porte-parole du groupe dans le pays. Des sociétés aurifères et diamantaires liées à l’organisation, ainsi qu’une station de radio, sont sous le coup de procédures ou de sanctions pour des « opérations d’influence » ou une « manipulation de l’opinion publique ». Considérée par les États-Unis comme une organisation terroriste internationale, Wagner s’est implanté en Centrafrique à l'invitation du président Touadéra pour réprimer une rébellion. Sa présence de plus en plus importante a provoqué le départ des militaires français en fin d’année dernière.

 

 

 

 

 

accord-UE-sanctions-russie

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Dimanche 26 Février 2023 – Accord laborieux de l’UE sur de nouvelles sanctions contre la Russie

Les Européens faisaient pâle figure, vendredi, un an jour pour jour après le début de la guerre en Ukraine. Alors que Washington et Londres avaient coup sur coup annoncé dans l’après-midi de nouvelles mesures contre la Russie, les États membres de l’Union européenne semblaient, de leur côté, incapables d’arriver à un accord sur le dixième paquet de sanctions. Il a finalement été trouvé dans la soirée. Varsovie, qui s’était entêté durant toute la journée, refusait de donner son feu vert à cette nouvelle série de mesures. Avant que ne débute une réunion cruciale du G7 organisée en visio et à laquelle participait aussi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le premier ministre, Mateusz Morawiecki, avait fait savoir son mécontentement face à ce nouveau paquet de sanctions qu’il juge «trop mou, trop faible».

«Nous proposons que des personnes supplémentaires soient incluses. Nous suggérons depuis longtemps que des produits russes supplémentaires soient inclus», soulignait-il depuis Kiev, où il était en déplacement. En cause, notamment, les restrictions d’importation sur le caoutchouc synthétique, que Varsovie considère comme trop lâches, en raison de quotas trop élevés et des exemptions accordées à l’Italie et à l’Allemagne pour protéger les fabricants de pneumatiques Pirelli et Continental. Il aura donc fallu attendre le retour de Morawiecki en Pologne dans la soirée pour que celui-ci donne son feu vert, sans obtenir gain de cause. L’accord doit être confirmé par une procédure écrite, à savoir une consultation de toutes les capitales des États membres de l’UE. Elle devait se terminer samedi à 11h30. Après quoi les sanctions seront publiées au Journal officiel de l’UE.

Le dixième paquet de sanctions contre la Russie représente 11 milliards d’euros. Il interdit d’exportation certains matériels tels que les antennes, les pièces de rechange des camions et des avions, des biens de construction, comme les grues, qui peuvent être utilisés par les forces militaires. Comme l’avait indiqué la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, il s’agit de priver la Russie de tout ce dont elle a besoin sur le champ de bataille. Ce paquet, qui ne sera définitivement connu qu’après sa parution au JO de l’UE, prévoit aussi des restrictions d’exportation sur une cinquantaine de produits à double usage et de haute technologie utilisés dans les systèmes d’armes russes - drones, missiles, hélicoptères -, ou encore sur les terres rares et les caméras thermiques.

Sept entités iraniennes ayant participé à l’approvisionnement en drones de la Russie sont également sanctionnées d’une interdiction d’exportation. Par ailleurs, trois banques russes supplémentaires sont coupées du système de paiement international Swift. Les banques de l’UE ont désormais obligation de transmettre à la Commission les montants des avoirs publics - ceux de la Banque centrale russe - et privés qu’elles ont gelés.

Le jusqu’au-boutisme polonais a suscité beaucoup d’agacements parmi les diplomates européens. D’autant que Varsovie avait déjà bloqué le neuvième train de sanctions en décembre 2022. «L’absence de responsabilité européenne du régime polonais est stupéfiante au vu des enjeux, tance une source de l’UE. Dénoncer un paquet à 11 milliards d’euros de coût par an comme trop mou du fait de quelques mois de transition sur le caoutchouc synthétique, c’est tirer une balle dans le pied de l’Union européenne devant les Ukrainiens et insulter tous ceux qui vont sacrifier des emplois même pour la bonne cause.» De fait, le caoutchouc synthétique ne représente que 200 millions d’euros. Et l’UE aura donné vendredi l’impression de ne pas être au rendez-vous de la solidarité en ce premier anniversaire de la guerre en Ukraine, quand les alliés l’ont été en temps et en heure. Les nouvelles sanctions annoncées par Washington visent notamment les secteurs du métal, des mines, des équipements militaires ou des semi-conducteurs. Également ciblées, une trentaine de personnes et entreprises de pays de l’UE - Suisse, Italie, Allemagne, Malte et Bulgarie - que les États-Unis accusent d’avoir aidé à contourner les sanctions en fournissant des équipements militaires à la Russie. Londres, de son côté, met un coup d’arrêt aux exportations de tous les produits utilisés par la Russie sur le champ de bataille.

Pourtant, les mesures prises par les Européens depuis le début de la guerre en Ukraine sont loin d’être négligeables. Selon la Commission, «57 % des importations d’avant la guerre font l’objet de mesures d’interdiction, pour une valeur de 89,9 milliards d’euros (hors dixième paquet)». En outre, «la valeur totale des restrictions à l’exportation de biens et de technologies est estimée à 32,5 milliards d’euros», soit 36 % des exportations de l’UE avant l’invasion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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