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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 11:46









Barack Obama et son secrétaire au Trésor Timothy Geithner à Washington le 4 février 2009

 

 







Son pays étant confronté à une crise sans précédent qu’il a pris à bras le corps dès le jours de son investiture, Barack Obama a « piqu é » une grosse colère la semaine dernière à propos des rémunérations que s’étaient versés les patrons des sociétés de bourse à Wall Street. Ce Mercredi 4 février, nouveau coup de gueule à propos, cette fois-ci, des salaires des patrons de toutes les entreprises qui touchent de l’aide de l’état

 Le président Barack Obama a désigné mercredi à la vindicte publique certaines pratiques "honteuses"des sociétés financières et a annoncé plafonner à 500.000 dollars la rémunération annuelle des dirigeants des entreprises qui recevraient l'aide de l'Etat.

M. Obama s'en est durement pris aux entreprises qui ont bénéficié de l'aide des pouvoirs publics, en particulier les banques et les sociétés de Bourse, pour rester à flot dans les turbulences économiques, mais qui ont continué à rétribuer généreusement leurs patrons. Il a fait d'elles, avec leurs procédés et leur culture encourageant la prise de risques, de grands responsables de la crise mondiale.

"Ce qui scandalise les gens, à juste titre, c'est qu'on récompense des dirigeants de leur échec, surtout quand c'est le contribuable qui subventionne la récompense", a dit M. Obama.

"Que de grands patrons s'attribuent ce genre de rétribution, en pleine crise économique, ce n'est pas seulement la marque du mauvais goût, c'est la marque d'une mauvaise stratégie, et je ne le tolérerai pas", a-t-il insisté.

Il a répété les mots qu'il avait employés la semaine passée quand il avait poussé son premier coup de gueule en apprenant que les établissements de Wall Street avaient versé 18,4 milliards de dollars de primes à leurs salariés en 2008 alors même qu'ils bénéficiaient d'un plan gouvernemental de 700 milliards de dollars lancé sous son prédécesseur George W. Bush.

"C'est le comble de l'irresponsabilité. C'est honteux. C'est précisément ce type de mépris pour le prix et les conséquences de leurs agissements qui a causé cette crise; une culture d'intérêt personnel étroit et de gain à court terme aux dépens de tout le reste".

Les dirigeants des sociétés recevant une "aide extraordinaire" ne pourront donc toucher plus de 500.000 dollars par an.

L'administration Obama va "retirer l'air sous les parachutes dorés" et mettre fin aux compensations massives octroyées aux patrons au moment de leur départ, a dit M. Obama.

Les entreprises aidées par l'Etat devront rendre publics tous les avantages accordés à leurs cadres et justifier de leur bien-fondé, a-t-il dit.

Pour M. Obama, rétablir la confiance des Américains fait partie des nécessités impérieuses face à la crise, avec un gigantesque plan de relance de plus de 800 milliards de dollars actuellement en débat au Congrès et une nouvelle stratégie pour faire à nouveau circuler le crédit.

La question de nouvelles règles de conduite se pose avec d'autant plus d'acuité que l'administration Obama réfléchit actuellement à la manière d'utiliser la deuxième tranche du fonds de 700 milliards de dollars lancé sous M. Bush. Or la gestion de ce fonds par l'administration Bush et l'utilisation de l'argent pas les institutions financières ont été très contestées.

Selon M. Obama, le Trésor annoncera la semaine prochaine sa "nouvelle stratégie"pour relancer le système financier, faire à nouveau circuler le crédit et stimuler la reprise des investissements et de la consommation. Cette stratégie reflètera "certaines des leçons des erreurs commises par le passé", a dit M. Obama.

Quant au plan de relance, M. Obama en a de nouveau défendu "l'urgence" devant la menace d'une "catastrophe" économique.

Le plan divise les amis démocrates de M. Obama et ses adversaires républicains. M. Obama n'a cessé de dire qu'il était prêt à prendre en compte les vues des républicains. Mais il a eu mercredi ses propos peut-être les plus vigoureux contre eux. Il a fustigé les critiques qui "font écho aux théories économiques dont l'échec nous a justement valu cette crise". Il a explicitement revendiqué la légitimité électorale du président et des démocrates en déclarant que les Américains avaient "voté de manière retentissante pour le changement".

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